17/02/2021

LAISSER PARTIR

“Quand je laisse partir ce que je suis, je deviens ce que je pourrais être. Quand je laisse partir ce que j’ai, je reçois ce dont j’ai besoin.”

~ Lao Tseu

11/02/2021

SI LE BONHEUR EST L'AMOUR...

“L’amour implique la souffrance car on peut le perdre, mais nier l’amour pour éviter la souffrance ne le résout pas, car on souffre de ne pas l’avoir. 

Alors, si le bonheur est l’amour, et l’amour est la souffrance, je dis que le bonheur est aussi la souffrance.”

Sonia, dans Guerre et Amour, de Woody Allen

Photo : GR®





06/02/2021

DANS LE MOMENT PRÉSENT

Dans le moment présent, il y a émerveillement. La personne que vous regardez, le nuage, cela vous émerveille, parce que c’est unique, cela ne se reproduira jamais plus. 

La pleine lune est toujours neuve, un être humain est toujours neuf. Si vous le reconnaissez cela veut dire que vous vivez dans la mémoire. … 

Quand vous vous rendez compte que tous les jours vous projetez une image sur votre environnement, que vous voyez vos enfants de manière restrictive, cela fait un choc en vous. Vous vous apercevez que vous ne voyez jamais vraiment vos enfants, vous voyez uniquement le concept que vous avez formé à une certaine époque: ils sont comme ceci, comme cela, et vous ne laissez jamais l’enfant remettre en question ce concept. Quand il est mis en question cela vous fait réagir. Il suffit de se rendre compte, de voir combien on est toujours dans ce schéma. 

Tout est là : quand vous avez profondément vu que tout ce que vous pensez, que tout ce que vous regardez est uniquement un schéma, que l’on n’est jamais libre face à la nouveauté, une explosion se fait, qui est due au fait de voir profondément que l’on vit constamment en référence. 

Et cela par peur : on a peur de trouver un nouveau conjoint tous les jours, on a peur de voir un enfant que l’on ne connaît pas. 

Vous ne pouvez jamais faire le tour d’un être humain. Si vous vous ennuyez avec quelqu’un, c’est que vous vivez dans des références, il n’y a rien qui soit ennuyeux, il n’y a que la richesse. 

Un être humain, une perception, un arbre, c’est pareil, c’est infini. 

Quand vous laissez un arbre s’exprimer, c’est constamment nouveau. Des gens sortent de la maison et ne regardent jamais l’arbre, parce qu’ils l’ont déjà vu : c’est cela la dépression, c’est s’imaginer avoir déjà vu.

"Le sacre du dragon vert" de Éric Baret

Photo : GR®